Les 5 erreurs à ne pas faire dans un bilan de compétences

Un bilan de compétences peut être un véritable tremplin pour votre vie professionnelle… à condition d’éviter certains pièges qui peuvent le rendre inefficace, frustrant ou même décourageant.

Voici les 5 erreurs les plus fréquentes, avec des exemples réels de parcours pour vous aider à les repérer – et à les éviter.

5 erreurs à ne pas faire dans un bilan de compétences

1- Y aller sans objectif clair

Beaucoup commencent un bilan “juste pour faire le point”, sans réflexion préalable. Le problème ? Sans objectif, même vague (changer de poste, retrouver du sens, explorer une reconversion), le bilan peut vite manquer de direction.

Conseil : Avant de commencer, posez-vous cette question : Qu’est-ce que j’attends de ce bilan ? Même une réponse floue est un bon point de départ.

Exemple : Jérôme a recommencé un second bilan un an plus tard, cette fois avec l’envie de passer à un rôle de chef de projet. Le travail a alors été beaucoup plus productif.

« Je me suis dit : pourquoi pas ? Mais sans savoir ce que j’attendais… Résultat : je suis sorti avec plus de doutes qu’au départ. » — Jérôme, 34 ans, technicien informatique

 

2- Attendre que le consultant décide à votre place

Le consultant est là pour vous accompagner, pas pour vous donner des réponses toutes faites. Le bilan est un travail collaboratif : plus vous êtes investi, plus il est pertinent.

Conseil : Préparez les séances, posez des questions, soyez actif dans les exercices d’autoévaluation. Le consultant est un miroir, pas un GPS.

Exemple : Sophie espérait qu’on lui désigne une voie toute tracée. Après avoir compris que c’était à elle de construire son projet, elle s’est investie différemment et a finalement envisagé une évolution interne vers un poste en qualité.

« Je pensais qu’il allait me dire quoi faire… Mais ce n’est pas un conseiller d’orientation. » — Sophie, 40 ans, gestionnaire administrative

 

3- Se censurer dans ses envies

Certains n’osent pas exprimer leurs envies profondes, par peur du jugement ou de paraître irréalistes. Résultat : le bilan reste en surface.

Conseil : Soyez honnête sur ce qui vous attire, même si ça semble farfelu au début. Le rôle du consultant est de vous aider à explorer, cadrer et concrétiser ces envies, pas de les juger.

Exemple : Pierre, commercial performant mais en perte de sens, a fini par avouer son attirance pour les métiers de l’accompagnement. Son bilan a débouché sur une formation de moniteur-éducateur.

« J’osais à peine parler de mon rêve de travailler dans le social, de peur qu’on me dise que ce n’était pas réaliste. » — Pierre, 28 ans, commercial

 

4- Ignorer la réalité du marché de l’emploi

Un bilan de compétences doit aussi être ancré dans la réalité. Un projet professionnel enthousiasmant mais irréaliste (formation trop longue, marché saturé, faibles débouchés) peut devenir source de déception s’il n’est pas confronté au terrain.

Conseil : Faites une enquête métier, consultez les offres d’emploi, échangez avec des professionnels du secteur visé. Cela évite les désillusions.

Exemple : Amélie voulait devenir graphiste freelance sans connaître le marché. Après enquête, elle a opté pour un poste en communication visuelle dans une TPE, plus stable pour débuter.

« J’avais un projet, mais aucune idée des débouchés. Le choc a été rude. » — Amélie, 37 ans, en reconversion dans le graphisme

 

5- Ne rien mettre en action après le bilan

C’est l’erreur la plus fréquente : le bilan se termine, on repart motivé… puis la vie reprend son cours, et rien ne bouge. Sans passage à l’action, le travail effectué perd de son impact.

Conseil : À la fin du bilan, définissez un plan d’action concret : formations à envisager, personnes à contacter, CV à mettre à jour, etc. Fixez-vous un calendrier.

Exemple : Lucie a repris son dossier de bilan 6 mois plus tard et s’est rendu compte qu’elle n’avait même pas contacté l’école où elle voulait se former. Elle a repris les choses en main et entamé une VAE.

« Le bilan était super… mais six mois plus tard, je n’avais rien fait. » — Lucie, 42 ans, manager

 

En résumé : les 5 erreurs à ne pas faire dans un bilan de compétences

  1. Faire un bilan sans intention
  2. Être passif en attendant des réponses toutes faites
  3. Cacher ses vraies envies par peur ou autocensure
  4. Négliger la faisabilité et les débouchés du projet
  5. Ne rien enclencher une fois le bilan terminé

 

Un bilan de compétences réussi, c’est…

  • Une démarche active
  • Un espace d’écoute bienveillant (mais pas magique)
  • Un point de départ, pas une fin en soi

 

Un bilan de compétences peut transformer votre vie pro — à condition d’être bien préparé·e et accompagné·e.
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